COTE D’IVOIRE: ATTENTION DES  CAS DE DENGUE TRANSMIS PAR LA PIQÛRE DE MOUSTIQUE

Dix et sept « (17) cas de dengue ont été confirmés» dans le District d’Abidjan, notamment à Cocody, Bingerville, Yopougon et Port-Bouët», indique le directeur l’Institut national d’hygiène publique (INHP), professeur Joseph Bénié. «Il y a eu 17 cas de dengue qui ont été révélés et confirmés dans le District sanitaire de Cocody et Bingerville. il y a « un cas à Yopougon (Ouest) et un cas dans le District (sanitaire) de Port-Bouët (Sud)».

Ces cas «s’étalent depuis le début de l’année et c’est progressif », fait savoir le directeur de l’INHP, qui explique que «la dengue est une maladie virale transmise par la piqûre d’un moustique assez particulier, différent de celui du paludisme, dénommé «moustique tigre et de couleur blanc noir ».

dingue mosquito« C’est un moustique qui a une biologie particulière dans la journée, il pique surtout dans la journée et généralement entre 16h et 19h maximum », a-t-il souligné. Elle provoque, par ailleurs, un syndrome de type grippal avec des douleurs musculaires et des nausées. La lutte contre cette maladie, dira-t-il, repose essentiellement sur les mesures d’hygiène parce que ce moustique vient pondre ses œufs dans l’eau de petite quantité, pas dans la lagune, et surtout dans les pots de fleurs, dans les creux des arbres et au niveau des bananiers, des plantes imbibées d’eau.

Il faut assainir son cadre de vie, a insisté professeur Bénié, exhortant les populations à «vider systématiquement tout récipient qui peut contenir de l’eau», mieux y mettre des couverts, nettoyer autour des maisons, éliminer les gîtes larvaires et dormir sous moustiquaire imprégnée. En outre, toute personne atteinte de fièvre devrait se rendre très tôt à l’hôpital. Car cette maladie virale infectieuse, poursuit-il, se manifeste par une forte fièvre, des courbatures, des céphalées. Pour professeur Bénie les populations devraient « s’approprier la lutte». La réduction de la charge des moustiques dans les maisons, par la propriété s’avère une soupape de sécurité, insiste le directeur de l’Institut national de l’hygiène publique, qui mentionne qu’il existe un vaccin mais qui est très cher et «on n’en dispose pas pour le moment» à l’institut.

Avec  APA

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