ABIDJAN: LE BRAS DE FFER OPPOSITION-GOUVERNEMENT SE POURSUIT AUTOUR DE LA CEI-L’OPPOSITION PROPOSE

L’OPPOSITION IVOIRIENNE VEUT CHANGER LA DÉNOMINATION DE LA CEI AVEC UN NOUVEAU PRÉSIDENT VENANT DE LA SOCIETE CIVILE

Rude sera la bataille pour l’opposition ivoirienne qui réclame la réforme de la Commission électorale indépendante. Et elle va de proposition à proposition. C’est le cas lundi 11 mars  2019  au siège du PDCI-Rda à Cocody où 24 partis politiques de l’opposition Ivoirienne, signataires du projet de réforme de la Commission Électorale Indépendante (CEI) étaient face à la presse pour de nouvelles propositions au gouvernement.

«Nous ne donnons aucun ultimatum au gouvernement. Nous voulons un nouvel organe, quelque soit son appellation pour l’organisation des élections générées en Côte d‘Ivoire. Parce que cette CEI là, nous la voulons  plus. Nous exigeons une réforme profonde et consensuelle de la Commission Électorale Indépendante», a clairement  indiqué le Secrétaire Exécutif du PDCI, membre de cette coalition de l’opposition, Pr Maurice Kakou Guikahué avec à ses côtés les autres leaders de la plate-forme entre autres, Danièle Boni Claverie ou Agnès Monnet du FPI Pour cette plate-forme, la grave crise post électorale de 2010 et des élections régionales de  2018 ont montré des dysfonctionnements et de nombreuses insuffisances, avec à chaque élection des morts.

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’’ Nous concluons donc que Ia CEI actuelle n’a pas atteint les objectifs qui lui ont été assignés. Ainsi, les  partis  politiquées de l’opposition se désengagent  totalement de cette CEI et la confie désormais  à la société civile et à des experts ’’, ajoutent  les conférenciers. Pour cette plate-forme de  l’opposition ivoirienne, le président de la CEI ne doit pas être issu d’un parti politique quelconque. Mais que la Présidence de la Commission chargée des Élections soit assurée par une personnalité de la Société Civile recrutée par appel à candidature avec des vice-présidents, également recrutés par appel à candidature.

«Les partis politiques de l’opposition et du pouvoir n’auront, désormais, qu’un  pouvoir de contrôle et d’inspection des élections, au niveau central et local sous l’autorité d’un membre de la société civile ». Une institution qui doit jouir d’une véritable autonomie administrative et financière, des pouvoirs de décision, d’investigation, de saisine des juridictions compétentes en cas de violation de ses attributions et de réquisition des forces de défense et de sécurité pour le bon déroulement des élections.

Pour l’heure, l’opposition dit constater la sourde oreille du gouvernement face à une correspondance faite, le 30 janvier 2019. «D’ailleurs nous venons d’adresser  un courrier de rappel au gouvernement sur la question. Nous sommes prêts et disposés à entamer les discussions avec le gouvernement ». ajoute Maurice kakou Guikahué.

Grace Ozhylly

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