Yopougon :pourquoi tant de violences faites aux femmes et aux filles ?  S’indigne L’ONG Tchêlê Woyê

Une  journée de sensibilisation sur les Violences Basées sur le Genre (VBG) en général et particulièrement celles faites aux femmes et aux filles s’est déroulée le samedi dernier à Yopougon Académie, une communne d’Abidjan, non loin du Groupe scolaire France. Et ceci, en présence de Monsieur Coulibaly Debolo, sous-directeur du Développement Humain représentant le Maire KONE Kafana Gilbert, des chefs coutumiers et des responsables d’Ong et d’associations.

 
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Cette journée est une initiative de l’ONG Tchêlê Woyê, membre du  Réseau des Organisations pour la Préservation de la Paix et des Droits Humains de Yopougon (ROPPDHY) appuyée par la Communauté Missionnaire de Villaregia (CMV) et l’Union Européenne dans le cadre du projet « Apprendre La Paix ».

 « La question  des Violences faites à l’égard des femmes est une question fondamentale qui se pose aujourd’hui avec une grande acuité. Se manifestant sous diverses formes dans l’ensemble des pays du monde entier, elle demeure une préoccupation sérieuse en Côte d’ivoire. Il est certain que le gouvernement, les pouvoirs publics et les partenaires multilatéraux conjuguent leurs efforts pour juguler ce fléau, mais la mobilisation de la Société Civile et de toutes les forces vives du pays s’impose pour son éradication », a affirmé la présidente à cette occasion.

Elle est allée plus loin pour évoquer les souffrances et les cas de décès de milliers de femmes dus aux violations de leurs droits et aussi aux violences perpétrées sur elles par les hommes sans scrupule.  C’est cet état de fait, selon Mlle OUATTARA, qui a créé en elle le déclic pour la promotion et la défense des droits des femmes ; d’où la naissance de l’ONG Tchêlê Woyê qui signifie en langue locale NIARAFOLO de Ferkessédougou, « femmes,  levons nous ».

photo-ong-tchele-woye« Notre devoir collectif est d’œuvrer chaque jour à ce que la fin des VBG soit une réalité, pour le bonheur des personnes vulnérables au nombre desquelles se trouvent majoritairement les femmes », a- t- elle conclu. Il faut rappeler qu’il y a eu une série de présentations des produits naturels (le Pur) faits par les femmes de l’ONG Tchêlê Woyê.

Mmes Nicole Anougbré et  Anna-Maria Durente, respectivement présidente du ROPPDHY et de la CMV, ont félicité  l’ONG Tchêlê Woyê et lui ont réitéré leur soutien constant, non sans saluer la détermination des femmes ivoiriennes et en particulier celles de la commune de Yopougon, qui leur a permis de transcender les traumatismes de la crise sociopolitique que le pays a connue.

Créée le 11 mars 2007, l’ONG Tchêlê Woyê honorablement dirigée par la fondatrice OUATTARA Gnininmankiyé a pour  but  d’œuvrer aux mieux-être de la femme et des familles démunies en créant les conditions de leur épanouissement. Elle a à son actif plusieurs activités (journées de sensibilisation, donations, initiation à l’outil informatique, alphabétisation, création d’activités génératrices de revenus…).

H.G

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