Les ivoiriens ont été témoins de l’acte posé par Alassane Ouattara, qui a procédé ce jeudi 2 novembre 2017, à l’inauguration du barrage hydroélectrique de Soubré. Un barrage dont on dit que le lancement des travaux a été fait par lui-même, le 25 février 2013, mais qui est le fruit de la coopération Sino- ivoirienne.

Les mêmes chinois n’ont-ils pas réalisé déjà deux hôpitaux de hautes classes qui ne bénéficient d’aucun regard de la part du gouvernement actuel et qui sont l’un à Gagnoa et l’autre à Abidjan Cocody Angré ?

Le barrage est dit construit sur le fleuve Nawa, dans le sud- ouest du pays avec une puissance installée de 275 MW (MégaWatts), mais à la réalité ne signifieront rien du tout pour les populations ivoiriennes. Car la CIE toujours maitre du courant dans la vie des ivoiriens peut sourire du coin de la bouche. Car, comme les ivoiriennes depuis leurs champs savent que ces mégawatts n’auront aucun impact devant le diktat de la Compagnie française d’électricité en Côte d’Ivoire.

Selon Ouattara, il fallait réaliser une promesse de campagne et non un Barrage même dit de Soubré, pour permettre à la Côte d’Ivoire de produire une électricité abondante et bon marché.

Ce qui est aux yeux du président ivoirien important c’est que, la Côte d’Ivoire s’est engagé en 2015, dans le cadre de l’accord de Paris sur le climat, à réduire à l’horizon 2030, ses émissions de gaz à effet de serre d’environ 28%. Qu’est-ce que cela signifie exactement pour les populations sinon faire plaisir aux copains de l’autre côté de l’océan atlantique !

Le barrage hydroélectrique de Soubré, produira selon lui une énergie renouvelable. Mais que signifient exactement les 1200 GWh qui seront produits chaque année par ce barrage ? Permettront-ils de réduire les facturations de la CIE ?

Même la pose de la première pierre d’un autre barrage, celui de Gribo-Popoli dont les travaux de construction dureront 40 mois sur le fleuve Sassandra, le temps de la prochaine campagne présidentielle ne changera pas le courant dans la vie des ivoiriens.

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