C’est le rapport de l’année 2015, du Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) de Côte d’Ivoire qui le dit suite à 12 918 interventions, dont plus de 60% des cas sont des accidents de la circulation qui ont fait 689 morts sur 7836 victimes.
Selon le bilan 2015 des interventions du GSPM, les accidents de la circulation représentant 60,66% des cas d’interventions ont fait 7836 victimes dont 689 sont décédées. Ces statistiques indiquent également 1378 feux, soit 10,67 % des cas d’interventions, tandis qu’on enregistre 10 accidents de travail, soit 0,08% ainsi 205 blessés d’agression, soit 1,59%. Pour le transport de femmes en travail, les sapeurs-pompiers militaires en ont assuré 31 cas, soit 0,24% et 96 évacuations sanitaires, soit 0,74%. Par ailleurs, il y a eu 1102 alertes motivées, soit 8,53% et 352 fausses alertes, soit 2,72%. Sur un total de 12 918 interventions, 16 809 victimes ont été transportées, soit 84,79%.
Les victimes sans évacuation se chiffrent à 2326, soit 11,73%. Le nombre de victimes décédées s’élève à 689, soit 3,48%. En 2015, il y a eu au total 19 824 victimes. Les accidents de la route occasionnent en moyenne 600 morts et 13.000 blessés chaque année en Côte d’Ivoire où 94% de ces accidents sont dus à des facteurs humains (conducteurs ou usagers) et 6% sont imputables aux autres facteurs tels que le mauvais état des véhicules et du réseau routier.
Quelle SOLUTION POUR RÉSOUDRE CE PROBLÈME ?
Des recherches montrent 5 grands facteurs: (1) les infrastructures routières, (2) l’état des véhicules et la visite technique, (3) les automobilistes, (4) la corruption et (5) l’environnement. Il faut alors 10 nouvelles autoroutes, 5 nouveaux chemins de fer, le métro a’ Abidjan et Bouaké et le Tramway dans les grandes villes du pays. La Côte d’Ivoire a suffisamment de moyens pour construire ces infrastructures.
IO
© 2016, herve_makre. All rights reserved.
Sauf autorisation de la rédaction ou partenariat pré-établi, la reprise des articles de www.ledebativoirien.net, même partielle, est strictement interdite. Tout contrevenant s’expose à des poursuites.
